Session 3 : Exprimez-vous en ligne
1. Échangez des mails
Si vous voulez communiquer de manière asynchrone de façon un peu « officielle », le mail est approprié. Il vous permettra également de joindre des annexes (les pièces jointes). C’est un substitut moderne de la lettre.
Les outils vous permettant d’échanger des mails sont les clients de messagerie et les Webmails.
Si vous avez Microsoft Outlook ou Mozilla Thunderbird sur votre ordinateur, vous utilisez un client de messagerie. Si vous allez dans votre navigateur pour accéder à votre compte Orange, SFR ou encore Gmail, vous utilisez un Webmail.
Les interfaces sont différentes, mais les fonctionnalités sont à peu près les mêmes.
Client de messagerie vs Webmail
Un client de messagerie permet, entre autres, d’accéder à plusieurs comptes dans le même outil, ce qui est très pratique. Paramétrer ses comptes demande, cependant, un peu de technicité.
Identifiez et sélectionnez correctement vos destinataires
Envoyez un nouveau message
Selon l’outil utilisé, vous aurez à votre disposition un bouton “Nouveau message”, “Écrire”…
Un conseil : rédigez et mettez en forme vos mails avant de mentionner les destinataires. Vous ne risquerez pas de les envoyer par mégarde, avant de les avoir finis ou relus.
Pour mentionner les destinataires, saisissez l’adresse et appuyez sur la touche “Entrée” de votre clavier, puis passez à la suivante si vous voulez envoyer votre message à plusieurs personnes.
Si la personne fait déjà partie de vos contacts, son adresse vous est proposée dès que vous avez démarré votre saisie !
Quand vous saisissez une adresse à côté de “À”, vous comprenez bien qu’il s’agit de ceux auxquels le mail est destiné. Mais que signifient “Cc” et “Cci” ?
- Cc = copie carbone : pour informer quelqu’un qui n’est pas le destinataire du message. Vous mettrez, par exemple, le responsable d’un projet sur lequel vous travaillez, en copie de tous les mails importants que vous échangez dans le cadre de ce travail. Sur Gmail, vous cliquez sur “Cc” avant de saisir les adresses dans le nouveau champ qui va vous être proposé. Dans d’autres interfaces, vous choisissez “À”, “Cc”… dans une liste déroulante devant le nom de chacun.
- Cci = copie carbone invisible : cette fois-ci, les destinataires ne voient pas que vous avez mis quelqu’un en copie du mail. Cela permet d’informer quelqu’un sans divulguer son adresse mail, de faire lire le document à une personne qui n’est pas directement impliquée…
Une astuce très pratique : mettre tous vos destinataires en Cci les empêchera de voir les autres destinataires !
Répondez à un message, transférez un message
Pour répondre, quand vous êtes le seul destinataire, il vous suffit d’ouvrir le mail et de cliquer sur “Répondre” ou sur l’icône appropriée.
Quand le message a été envoyé à plusieurs personnes, vous avez le choix entre “Répondre” et “Répondre à tous”. Sur certains outils, Mozilla Thunderbird par exemple, vous avez un bouton vous proposant cette option. Dans Gmail, il faut cliquer sur l’icône vous permettant d’afficher plus d’options.
Vous pouvez, bien entendu, modifier la liste des destinataires (rajouter quelqu’un, par exemple), avant d’envoyer le message !
Vous avez aussi, comme mentionné au-dessus, la possibilité de transférer un message, c’est-à-dire de l’envoyer à qui vous voulez. Si vous choisissez cette option, vous saisissez vous-même les destinataires.
Attention aux mails provenant de personnes que vous ne connaissez pas. N’ouvrez pas les pièces jointes. Et même quand l’expéditeur est censé vous être connu, méfiez-vous des usurpations d’identité. Ne cliquez pas sur les liens présents dans les mails pour accéder à des sites sensibles, celui de votre banque, par exemple.
Nommez clairement vos messages et utilisez un ton approprié
Un objet clair et précis
Donner un objet à la fois simple et précis à votre message est essentiel. Aujourd’hui, les boîtes mails sont saturées, et un mail sans objet ou avec un objet trop flou risque de passer à la poubelle…
Si vous ne remplissez pas le champ “Objet”, votre outil va souvent vous rappeler cet oubli au moment de l’envoi.
Deux exemples
Un mauvais objet | Un bon objet |
Réclamation | Votre facture n°2019-22 – Erreur dans le montant |
Candidature | Candidature au poste d’assistant.e comptable |
Le contenu d’un mail
Un mail doit être court et concentré sur un nombre très restreint de sujets. En effet, les gens lisent très vite leurs mails !
Si vous avez une analyse précise d’une situation à communiquer, une lettre de motivation à envoyer… remettez très brièvement les choses en contexte et envoyez un document complet en pièce jointe.
Vous pouvez également insérer des liens vers des documents accessibles en ligne.
Quand on vous a envoyé un mail dans lequel plusieurs questions vous sont posées, il est très pratique de répondre directement dans le texte d’origine, avec une couleur différente, comme dans l’extrait de mail ci-dessous.
Sous certains outils, la sauvegarde de vos brouillons est automatique, mais ce n’est pas toujours le cas. Si vous voulez attendre avant d’envoyer un mail, le sauvegarder en brouillon est très pratique !
Le ton du message
Un mail est plus décontracté qu’une lettre… mais sans abus. Des phrases courtes et un vocabulaire simple s’imposent.
En formule d’appel, on trouve généralement “Bonjour », suivi du prénom du destinataire, ou de son titre de civilité (Monsieur ou Madame) si on ne le connaît pas… ou que ce n’est pas le genre de personne que l’on appelle par son prénom.
Quant à la formule de politesse, les “Bien cordialement” ou “Cordialement” sont la référence. Quand on connaît la personne, on peut se contenter de lui souhaiter une très bonne journée ou une bonne semaine.
La forme du texte
L’orthographe doit être soignée. Activez la correction orthographique si ce n’est pas déjà fait.
Comme dans une lettre, distinguez vos paragraphes pour rendre votre document plus facile à lire.
N’hésitez pas à utiliser les options de mise en forme qui vous aideront à rendre votre mail plus lisible : listes à puces ou numérotées, lorsque vous énumérez quelque chose, caractères gras pour mettre un élément en valeur, comme dans l’exemple donné plus haut.
Quelques bonnes pratiques :
- n’abusez pas de la mention “urgent” dans vos objets. Ce qui est urgent pour vous ne l’est pas forcément pour votre destinataire ;
- n’écrivez pas de texte en majuscules : sur Internet, cela équivaut à crier… ;
- sauf exception, n’envoyez pas vos mails professionnels la nuit ou le week-end ;
- ne choisissez pas “Répondre à tous” quand vous faites une réponse un peu personnelle à un expéditeur ;
- n’utilisez pas votre adresse mail professionnelle pour des mails personnels et inversement.
Envoyez une pièce jointe
Qu’est-ce que l’on peut envoyer et comment ?
Une pièce jointe doit être un fichier.
Si vous voulez envoyer plusieurs fichiers, deux solutions :
- joindre plusieurs pièces ;
- regrouper tous vos fichiers dans un même dossier, sur votre ordinateur, puis compresser le dossier (vous créerez une archive au format .zip, par exemple). Un dossier compressé est un fichier unique, qui pourra donc être une pièce jointe !
Un dossier compressé est moins volumineux que l’ensemble des fichiers qu’il contient. C’est donc une bonne solution pour un envoi plus rapide.
Selon l’outil utilisé pour vos mail, la fenêtre du mail peut comporter un bouton mentionnant explicitement “Joindre”. Si ce n’est pas le cas, sachez que l’icône représentant une pièce jointe à rajouter est le trombone.
Le poids de vos pièces jointes
On ne peut pas envoyer de fichier trop lourd par mail. La taille limite dépend de votre fournisseur de compte de messagerie (Outlook, SFR, Orange, Gmail…). La limite est généralement de 20 ou 25 Mo pour les particuliers.
Si vous voulez transférer un fichier plus volumineux, il faudra insérer un lien vers le document hébergé dans le cloud (sur OneDrive ou Google Drive, par exemple) ou utiliser le transfert de fichier.
Si cela vous semble compliqué, pas d’inquiétudes ! Ces solutions sont expliquées dans la partie 3.
Des pièces jointes bien identifiées
Pensez à votre destinataire ! Ce dernier doit pouvoir identifier le fichier après l’avoir téléchargé sur son ordinateur.
Deux exemples :
Nature de la pièce jointe | Un mauvais nom… | Et un nom qui va bien ! |
Un rapport professionnel | rapport | rapport_DigitCom_V1 |
Un CV pour une candidature spontanée | CV | CV_Pierre_Martin |
Une bonne pratique (qui ne se limite pas aux pièces jointes) : n’utilisez pas d’espaces, ni d’accents, dans vos noms de fichiers.
Gérez votre messagerie
L’organisation de votre messagerie
Les espaces suivants sont ceux que vous devez connaître. Vous les retrouverez quelle que soit l’application que vous utilisez :
- la boîte de réception. C’est là que vous trouvez tous les courriers reçus, à l’exception des courriers indésirables ;
- la boîte d’envoi. Tous les mails que vous avez envoyés y sont stockés ;
- les brouillons. C’est l’espace où figurent les mails que vous avez sauvegardés, ou qui ont été automatiquement sauvegardés pendant votre rédaction ;
- les spams. Les courriers indésirables (les mails publicitaires, par exemple) figurent ici ;
Vous n’avez pas reçu un message que vous attendiez ? Vérifiez s’il n’est pas dans vos spams avant de contacter votre expéditeur !
- la corbeille. Les courriers que vous supprimez de votre boîte de réception sont déplacés dans la corbeille.
Les espaces à votre disposition ne sont pas figés. Vous pouvez créer de nouvelles catégories ou dossiers pour classer les mails que vous souhaitez conserver !
Sous Gmail, choisissez “Créer un libellé” au bas du menu principal.
Gérez correctement vos mails
Vous pouvez marquer un mail comme important en cliquant sur l’étoile qui le précède, ainsi que l’archiver, le marquer comme non lu, le signaler comme spam… en cliquant dessus et en choisissant l’option appropriée.
Les bonnes pratiques :
- supprimez directement les messages sans intérêt ;
- traitez et classez vos mails sans attendre. Ne les laissez pas s’accumuler dans votre boîte de réception.
En résumé
- Le mail est un outil très pratique pour communiquer de manière asynchrone et envoyer des pièces jointes peu volumineuses ;
- Vous devez être vigilant en sélectionnant vos destinataires ;
- Vos mails doivent être synthétiques, correctement présentés et orthographiés, et comporter un objet clair, pour retenir l’attention du destinataire ;
- Essayez de conserver une boîte mail peu remplie et bien ordonnée, en faisant le ménage régulièrement et en classant les mails que vous souhaitez conserver, de façon à y accéder facilement.
Maintenant que vous êtes un as de la communication écrite en différé, vous allez explorer les outils vous permettant de communiquer en direct à l’écrit… comme à l’oral !
2. Communiquez en direct : messagerie instantanée, téléphonie sur IP et visioconférence
Dans certaines circonstances, rien n’est plus efficace que le dialogue en direct !
La messagerie instantanée permet une communication écrite synchrone, tandis que la téléphonie et la visioconférence permettent une communication orale, assortie ou non de l’image.
Un avantage commun : on peut échanger à plus de deux.
Ces fonctionnalités sont souvent regroupées dans les mêmes applications. Un tchat écrit peut être un bon complément de la communication orale, par exemple pour préciser un point, envoyer un lien. Elles sont également de plus en plus souvent offertes par les plateformes de réseaux sociaux, comme de nouveaux canaux de communication entre leurs membres.
Attention à bien rajouter les personnes dans vos contacts pour pouvoir dialoguer avec elles. Les modalités varient selon la plateforme utilisée.
La messagerie instantanée : un outil simple et efficace
À quoi ça sert ?
Une messagerie instantanée vous permet de communiquer :
- par messages écrits courts, comme des SMS ;
- tout en faisant autre chose en même temps, si vous le souhaitez ;
- sans parler à voix haute et/ou être perturbé par les bruits environnants.
Exemple : vous travaillez sur un dossier commun avec un collègue qui est sur un site distant. Votre messagerie instantanée est ouverte. Vous lui postez des remarques/questions au moment où vous en avez besoin et il fait la même chose… tout en continuant à traiter le dossier.
Grâce à une messagerie instantanée, vous pouvez aussi communiquer en différé, en répondant à un message plus tard, si vous n’êtes pas disponible.
Quelques produits
- WhatsApp ;
- Telegram – pas d’installation nécessaire ;
- Skype – pas d’installation nécessaire en utilisant ce lien ;
- Messenger – pas d’installation nécessaire.
Comment ça marche ?
Quel que soit l’outil utilisé, le principe est le même :
- vous sélectionnez votre/vos destinataires (barre de recherche ou choix dans la liste de vos contacts) ;
- vous saisissez votre message ;
- vous l’envoyez ;
- vous continuez à dialoguer autant que vous voulez !
Attention : taper sur la touche Entrée provoque généralement l’envoi du message, pas le passage à la ligne !
Pour une une visioconférence ou un appel réussis : matériel indispensable et réglage des paramètres
Le matériel
Il vous faut tout d’abord un smartphone, une tablette ou un ordinateur. L’ordinateur vous permettra d’atteindre une meilleure qualité des appels vidéo (webcam externe, partage d’écran). Si vous souhaitez utiliser un smartphone ou une tablette, il vous faudra installer l’application.
S’il s’agit d’une visioconférence, vous aurez besoin d’une webcam. Il peut s’agir de la webcam intégrée de votre matériel ou d’une webcam extérieure. Les webcams externes permettent d’obtenir une meilleure qualité d’image et sont parfois équipées d’un microphone.
Pour le son, vous pouvez vous exprimer directement en utilisant la sortie audio et le micro de votre matériel, ou utiliser un micro-casque. Si la première solution est plus naturelle, la seconde s’impose si votre environnement, ou celui de vos interlocuteurs, n’est pas parfaitement calme (vous travaillez en open space, par exemple).
- Skype – pas d’installation nécessaire en utilisant ce lien ;
- Whereby – pas d’installation nécessaire ;
- Zoom.
Les paramètres
Il va vous falloir, maintenant, choisir les bonnes entrées/sorties audio et vidéo.
Vous devez aussi vous assurer que tout fonctionne correctement avant votre première visioconférence ! Si vous devez utiliser une appli pour la première fois, faites un test avec un ami/collègue avant de vous lancer dans une réunion importante !
Pensez à bien autoriser votre site de visioconférence à utiliser votre caméra et votre microphone, quand la notification sera affichée par votre navigateur !
Des fonctionnalités très pratiques
Le partage d’écran
Les applications de visioconférence vous permettent de partager votre écran avec vos interlocuteurs. Vous pouvez donc leur montrer un document, ou encore partager des notes que vous prenez en direct pour garder une trace de votre discussion.
Le tchat
Utiliser la messagerie instantanée incluse dans votre appli en même temps que vous discutez vous permet, par exemple, de signaler un problème technique si on ne vous entend plus, ou de fournir un lien, un nom… à vos interlocuteurs, en même temps que vous parlez.
Quand vous discutez à plusieurs, ça peut être pas mal de couper votre micro quand vous ne vous exprimez pas. Entendre les bruits de respiration et de raclement de gorge des uns et des autres n’est pas très agréable !
Et pour les appels audio ?
L’audio seul est parfois plus adapté que la vidéo.
C’est le cas, par exemple, si le débit est insuffisant on encore quand on n’a pas besoin de se montrer et/ou que l’on veut assister à des échanges tout en continuant à travailler.
Comment procéder ? Vous choisissez de passer un appel audio uniquement, quand votre application vous offre cette possibilité.
Un environnement optimal pour votre communication orale
Une connexion au top
Utiliser la vidéo sans problème nécessite un très bon débit. Préférez, lorsque c’est possible, une connexion filaire, plus stable et vous offrant un meilleur débit que le WiFi.
Un environnement calme et adapté
Vous pouvez pallier les bruits extérieurs avec votre casque/microphone antibruit, mais dans certaines limites quand même… Idéalement, il est préférable de pouvoir s’isoler dans une pièce calme.
Attention à soigner le décor ! Si vous utilisez votre webcam, un arrière-plan neutre s’impose ! Positionnez-vous devant un mur uni. Évitez le vaisselier, les photos de famille, votre lit, ou encore le papier peint à fleurs…
Un comportement professionnel
Si vous passez un entretien d’embauche ou que vous travaillez en télétravail de chez vous, votre posture doit être très professionnelle :
- choisissez une tenue vestimentaire correcte ;
- tenez-vous droit, regardez la webcam et souriez ;
- ne mangez pas et ne buvez pas en dialoguant.
Un éclairage suffisant
Votre visage doit être assez éclairé pour que l’on puisse vous voir correctement. Rapprochez vous d’une source de lumière et faites des tests.
En résumé
- La messagerie instantanée, la visioconférence et la téléphonie vous permettent de communiquer en direct, à l’écrit ou à l’oral ;
- Vous devez avoir un matériel adéquat et régler vos paramètres à l’avance pour être sûr qu’il n’y aura pas de problème technique ;
- Quand vous utilisez la vidéo, pensez à vous positionner dans un environnement adéquat et à adopter une posture professionnelle.
Les modes de communication que l’on vient de voir restent privés, même s’ils impliquent plusieurs personnes. Mais vous avez peut-être envie de vous adresser à une audience plus large, en utilisant les réseaux sociaux professionnels ? Rendez-vous au chapitre suivant !
3. Présentez-vous et diffusez de l’information sur les réseaux sociaux professionnels
Votre présence professionnelle sur les réseaux sociaux vous donne de la visibilité sur le web. Elle vous permet :
- d’accroître votre réseau professionnel ;
- de faire de la veille ;
- de partager des informations avec les autres ;
- de vous mettre en valeur pour favoriser les opportunités professionnelles.
Il y a des avantages incontestables… mais aussi des risques à être plus visible. Vous allez devoir être très prudent pour sélectionner ce que vous partagez, et avec qui !
Sélectionnez les plateformes appropriées
Si je vous dis Facebook, Instagram ou Snapchat, vous ne pensez pas travail, non ? Et vous n’avez pas tort. Certains réseaux ont des fins plus personnelles que professionnelles… sauf si votre job est dans le secteur du marketing et que vous cherchez à toucher vos cibles, bien sûr.
Le réseau professionnel généraliste numéro 1 mondial est LinkedIn. LinkedIn vous permet d’afficher votre profil professionnel, de vous constituer un carnet d’adresse, de trouver du travail ou des candidats/prestataires, de développer vos activités… Cette plateforme est très utilisée par les recruteurs.
Twitter est, quant à lui, très utilisé pour partager/commenter des informations professionnelles et faire de la veille. C’est un réseau à double casquette : perso et pro !
Sachez qu’il existe également des réseaux sociaux publics professionnels propres à tel ou tel secteur d’activité/profession.
Exemple : Academia.edu est une plateforme américaine – à portée internationale – destinée aux chercheurs.
Dans les sections qui suivent, on va surtout insister sur LinkedIn.
Créez votre profil
Si vous utilisez un réseau à des fins personnelles et professionnelles, Twitter par exemple, créez deux profils distincts avec des adresses e-mail différentes, pour éviter les mélanges !
Comme pour tout type de plateforme en ligne, vous allez devoir créer un compte (voir première partie).
Les informations que l’on vous demande au départ sont à peu près les mêmes que pour les autres applications en ligne. Par contre, vous pouvez fournir des informations complémentaires par la suite pour créer un profil complet.
Concernant les relations qu’on vous propose de rajouter, la connexion avec votre carnet d’adresse Google… lisez attentivement avant d’accepter quoi que ce soit. Refuser dans un premier temps ne vous empêchera pas de créer votre compte.
Sur LinkedIn, comme sur Twitter, vous accédez à votre profil en cliquant sur l’icône qui vous représente.
Votre photo pour les réseaux sociaux professionnels
La photo est indispensable !
Oubliez les avatars, les photos “concept”, les photos sexy, les photos de vacances, les photos en pied… Choisissez une photo regroupant les caractéristiques suivantes :
- un portrait ;
- récent ;
- sur lequel vous souriez ;
- de bonne qualité ;
- avec un fond neutre.
Votre profil LinkedIn
Le profil LinkedIn n’est pas exactement un CV… mais il y ressemble beaucoup !
Avant de vous lancer dans la rédaction de votre profil :
- faites un tour dans l’interface en déployant chacune des sections qui vous sont proposées (cliquez sur la section) ;
- allez consulter des profils similaires au vôtre pour trouver des exemples qui vous inspirent (dans la barre de recherche de LinkedIn, saisissez votre profession).
Un petit détail qu’il vaut mieux connaître : si vous avez un profil LinkedIn basique, les personnes dont vous avez visité le profil savent que vous êtes allé sur leur page !
La rubrique “Résumé” (dans la section Intro) est très importante. Cela vous permet de présenter brièvement les points saillants de votre parcours et vos objectifs professionnels.
Pensez à mettre à jour votre profil chaque fois que vous avez une information nouvelle et pertinente à faire figurer (un changement de poste, une nouvelle certification obtenue…).
Réglez vos paramètres de confidentialité
Ce n’est pas parce que la plateforme est publique que tout ce que vous faites figurer dessus doit l’être !
Les paramètres par défaut ne sont souvent pas assez protecteurs. Vous avez intérêt à passer en revue tous vos paramètres et apporter des modifications pour avoir des réglages qui vous conviennent.
Il ne vous reste plus qu’à aller explorer le détail et modifier ce qui ne vous va pas !
Démarrez la construction de votre réseau, postez des messages et exploitez ceux des autres
Démarrez la construction de votre réseau
Sur LinkedIn, vous pouvez, entre autres, vous connecter à des personnes et suivre des entreprises en cliquant sur “Réseau”, ou en utilisant la barre de recherche.
Vous pouvez également suivre et/ou rechercher des hashtags (exemple #comptabilité). Cela vous permet d’obtenir des actualités intéressantes, ainsi que de découvrir les noms de nouveaux contacts potentiels.
Votre fil d’actualité
On appelle fil d’actualité les posts/articles qui s’affichent sur votre page d’accueil de la plateforme.
De quoi est-il composé ?
- Des contenus écrits, aimés, partagés ou commentés par des membres de votre réseau ou des organisations que vous suivez ;
- des contenus proposés par la plateforme (sponsorisés, correspondant à votre secteur d’activité…) ;
- des suggestions d’offres d’emploi, sur LinkedIn…
Le consulter fait partie de votre veille professionnelle.
Comment pouvez-vous vous exprimer ?
Le plus simple consiste, pour commencer, à vous contenter de réagir au contenu de votre fil d’actualité.
Sous LinkedIn, vous pouvez :
- juste aimer la publication. C’est le plus simple. Cela augmente sa visibilité… et la vôtre, par vos contacts ;
- commenter la publication. C’est une démarche plus intéressante. Elle améliore votre notoriété et sa visibilité. Cela vous permet éventuellement de dialoguer avec l’auteur et avec les membres de son réseau ;
- partager la publication. Dans ce cas, vous la partagez avec les membres de votre réseau, tout en ayant la possibilité de la commenter, mais c’est une nouvelle publication que vous faites.
On parle d’un “post” sur LinkedIn et d’un “tweet” sur Twitter.
Sous LinkedIn, vous avez également la possibilité de rédiger des “articles”. Les articles sont des publications longues (comme des articles de blog). C’est des posts que l’on parle essentiellement ici.
Rédigez des contenus adaptés à Internet
La nature des contenus
Dans un post, vous pouvez inclure du texte, une image ou une vidéo. Il faut savoir qu’un visuel attire beaucoup plus l’attention qu’un simple texte.
OK, vous voulez être présent en ligne, mais attention quand même à avoir quelque chose d’intéressant… et de professionnel à partager !
La façon de rédiger
Sur le web, vous devez être percutant et synthétique, si vous voulez attirer l’attention et être lu : titres accrocheurs pour donner envie, phrases courtes et vocabulaire simple s’imposent !
Ciblez vos messages
Dans le corps de votre texte, vous pouvez :
- utiliser des # pour préciser le sujet abordé ;
- utiliser @ suivi du nom, quand vous mentionnez une organisation ou un individu en particulier, et cliquer, dans la liste qui vous est proposée, sur l’identité correspondante.
Sur LinkedIn, vous pouvez également choisir de rendre votre post visible par tous ou uniquement par les membres de votre réseau.
Sur X (ex-Twitter), les textes sont limités à 280 caractères. Mais ce n’est pas vraiment un problème, car les messages doivent être courts pour être lus !
Quant au ciblage des destinataires, les @ et/ou les # sont “obligatoires” .
Respectez la législation lorsque vous diffusez des contenus
Même si on peut y faire beaucoup de choses, le web n’est pas un espace de non-droit.
Quelques conseils pour éviter les problèmes…
- ne postez pas de photos sur lesquelles des personnes sont reconnaissables sans avoir obtenu leur accord écrit ;
- vous pouvez inclure des liens dans vos articles… mais pas directement du contenu (musiques, photos, graphiques, vidéos, textes…), sans vérifier si vous en avez le droit. Par défaut, les productions de ce type sont protégées par le droit d’auteur. Pour pouvoir utiliser des documents sans devoir demander les autorisations aux auteurs, procurez-vous des contenus sous licence Creative Commons (https://creativecommons.org/licenses/?lang=fr-FR) … et n’oubliez pas de citer vos sources !
- Ne colportez pas de fausses rumeurs, ne dénigrez pas et n’injuriez pas des groupes ou des personnes, et n’inondez pas un destinataire de messages malveillants !
- Vous êtes tenu à une certaine confidentialité vis-à-vis de votre employeur et de ses activités. Ne divulguez pas d’informations sensibles !
En résumé
- Avoir un profil sur LinkedIn accroît votre visibilité professionnelle et vous permet de faire de la veille ;
- Vous devez être vigilant en paramétrant votre compte, pour bien choisir avec qui vous partagez vos informations ;
- Vous pouvez être actif sur la plateforme en réagissant aux publications et en diffusant votre propre contenu ;
- communiquer sur le web nécessite d’adopter un ton approprié et de ne pas publier n’importe quel contenu.
Vous avez vu comment communiquer grâce à Internet. Mais vous pouvez aller encore plus loin. Grâce à leurs fonctionnalités, certains outils vous permettent de collaborer en ligne… jusqu’à pouvoir se passer de rencontres physiques ! Rendez-vous au chapitre suivant.